Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La Vie des Idées - Pour une défense du matérialisme par Clément Carbonnier

    Peut-on définir le capitalisme ? En reconnaissant un rôle aux idées économiques et philosophiques dans son développement, ne risque-t-on pas de nier l’importance des conditions matérielles et techniques qui y président ? Les économistes Clément Carbonnier et Geoffrey Hodgson en débattent.

    Ce texte est un commentaire de l’article de Geoffrey Hodgson « Comprendre le capitalisme. Comment le mauvais usage de concepts clés nous empêche de comprendre les économies modernes », publié le 17 mars sur La Vie des idées, et traduit par Émilie l’Hôte.

    Dans le texte « Comprendre le capitalisme », paru sur le site de La Vie des idées [1], Geoffrey Hodgson cherche à faire le point sur la définition du système capitaliste. De nombreux prédécesseurs se sont attelés à la tâche, rappelant que l’organisation de marchés était en soi insuffisante pour définir et donc comprendre le système capitaliste. Ces études ont souvent insisté sur la construction de marchés pour organiser l’échange de l’ensemble des moyens de production et en particulier la terre et le travail. Ce texte insiste plus particulièrement sur la construction de droits spécifiques qui ont permis l’extension de la propriété aux biens immatériels et en particulier aux titres de dettes : le point déterminant serait la possibilité juridique donnée à la construction des marchés financiers. Ainsi G. Hodgson « propose une définition du capitalisme qui inclut la propriété privée, la généralisation des marchés et des contrats de travail, et l’existence d’institutions financières bien développées ».

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Henri Weber présente son livre "Eloge du compromis"


    Henri Weber présente son livre "Eloge du... par PartiSocialisteLa crise que connaît la gauche européenne n'est ni une crise d'agonie, ni une crise de croissance, mais une crise de refondation, la troisième de sa longue et tumultueuse histoire. A l'âge utopique et révolutionnaire du socialisme des origines (1860-1914) a succédé un âge réformiste et parlementaire (1920-1950) puis un âge keynésien et gouvernemental (1950-2000). Aujourd'hui, des évolutions majeures – la mondialisation et la financiarisation du capitalisme, la troisième révolution industrielle, l'urgence écologique, le retour de la guerre en Europe, l'avènement de la démocratie médiatique et numérique – contraignent la gauche réformiste à une nouvelle mutation. Plusieurs partis socialistes s'y sont attelés, à la fin du siècle dernier. Mais les " nouvelles voies " qu'ils ont mises en œuvre étaient étroitement nationales, alors que les défis de notre nouveau monde appellent des réponses internationales, ou au moins européennes. Après de premiers succès, ces stratégies du chacun pour soi ont débouché sur l'échec de tous. Le PS français n'a pas fait exception : sous la mandature de Lionel Jospin, il a mis à jour, en théorie et en pratique, son socialisme républicain, hérité de Jean Jaurès. Malgré des succès économiques remarquables et de nouvelles conquêtes sociales, cette expérience a débouché sur le désastre de 2002. La réflexion et l'expérimentation se poursuivent sous la mandature de François Hollande, à laquelle l'auteur consacre plusieurs chapitres. Après les compromis conquérants des " trente glorieuses ", les compromis défensifs de crise, s'affirme un compromis social-démocrate de troisième type : celui d'une réponse progressiste au nouveau capitalisme et au nouveau rapport de puissance.

  • Fondation Jean Jaurès, Gilles Clavreul - Un racisme à l'envers ?

    Fin août, un « camp d’été décolonial » a été organisé à Reims. Une réunion procédant du même principe avait eu lieu quelques temps plus tôt à l’université Paris VIII. Signe particulier : un accès réservé aux « racisés » c’est-à-dire, dans les faits, interdit aux « blancs ». Retour avec recul sur ce qui ressemble à un « racisme à l'envers », par Gilles Clavreul, délégué interministeriel à la lutte contre le racisme et l'antisémtisme.

    Prétendant s’inspirer des réunions féministes non mixtes, les organisateurs de ce camp d’été se défendent de tout racisme. S’il ne saurait s’agir de taxer d’intentions discriminatoires tous ceux qui ont participé à ces réunions, celles-ci révèlent un enfermement idéologique progressif aboutissant, de fait, à une vision du monde structurée en races. Ce qui est la définition même du racisme politique.

    Lire la suite
    __________________
    __________________