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  • Lettre ouverte aux citoyennes musulmanes « voilées et féministes » Publié le 16 septembre 2016 par Nadia Geerts

    ...... Alors, lorsque vous me dites que vous êtes féministes et voilées, j’avoue avoir du mal à comprendre. Parce que le voile, voyez-vous, fait justement partie de ces marqueurs sexués et sexistes que l’ « on » impose aux femmes, et rien qu’à elles. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, jamais je n’ai croisé un homme aux cheveux soigneusement dissimulés sous un foulard, qu’il n’ôtait que dans le secret de son foyer, devant sa femme seule. Je suis certainement bien ignare, mais j’ai d’ailleurs toujours eu l’impression que la pudeur était un concept utilisé dans l’immense majorité des cas pour normer le comportement des femmes, tandis que les hommes restaient libres de se balader dans les tenues qui leur plaisent, couvrant ou découvrant telle ou telle partie de leur corps en fonction de critères aussi objectifs et asexués que le climat. Et je ne parle évidemment pas ici des organes génitaux, que notre société renvoie de manière somme toute assez égalitaire à la sphère privée, qu’on soit homme ou femme.

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  • Julian Mischi : « Il y a une dévalorisation générale des milieux populaires »

    Sociologue et codirecteur de collection aux éditions Agone, Mischi a signé deux ouvrages consacrés au Parti communiste français : Servir la classe ouvrière (en 2010) et Le communisme désarmé (en 2014). Mais plus que l’histoire propre d’un parti (et de ses débats internes), c’est ce qu’il dit de la société tout entière qui nous intéresse et nous retient ici : rappelons qu’il avait obtenu 21 % des suffrages à la présidentielle de 1969 et moins de 2 % en 2007 — pareille évolution n’est pas, de toute évidence, sans incidences sur notre époque. Comment en est-on venu à croire qu’il n’existait presque plus d’ouvriers en France ? Comment est-on passé de l’héroïsation du prolétariat au mépris des ploucs et des beaufs ? Le FN est-il le nouveau parti du peuple ? Mischi nous répond et propose, surtout, de redonner des armes au communisme français —  en replaçant, en son cœur, la lecture de classes.

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