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  • Bruno Le Roux, député PS de la Seine-Saint-Denis (partie 1)


    Bruno Le Roux, député PS de la Seine-Saint... par rfi

  • Bruno Le Roux, député PS de la Seine-Saint-Denis (partie 2)


    Bruno Le Roux, député PS de la Seine-Saint... par rfi

  • Le #17h épisode 27 - Jean-Christophe Cambadélis présente "La Belle Alliance Populaire"


    Le #17h épisode 27 - Jean-Christophe Cambadélis... par PartiSocialiste

  • Lutte anti-tabac : Touraine annonce la création "d'un fonds de prévention"


    Lutte anti-tabac : Touraine annonce la création... par FranceInfo

  • Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)

    Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.

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  • Laurent Bouvet - Sortons de l’économisme pour penser notre « commun »

    [Article publié dans le journal Le Monde daté du mardi 17 mai 2016].

    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.

    Au nombre de ceux-ci, il y en a un, sans doute moins connu et reconnu que d’autres mais pas moins important pour autant, idéologique si l’on veut : celui de l’économisme qui paralyse la gauche alors que l’état de la société et les bouleversements de l’ordre du monde commandent, de manière de plus en plus pressante, de le dépasser. La pensée et l’action réformiste (comme révolutionnaire d’ailleurs) à gauche est d’abord et avant tout de nature économique. Marxistes, keynésiens ou libéraux sont, malgré leurs divergences, d’accord sur ce point. On sait pourtant combien une telle vision a été contestée, en raison de son étroitesse, au sein même des différents courants de la gauche – qu’on pense à Antonio Gramsci ou à Karl Polanyi par exemple. Mais outre cette contestation théorique, et la vérification historique maintes fois répétée de son acuité, c’est surtout à la situation actuelle que renvoie le paradoxe d’une vision essentiellement économiciste de ce que peut être et faire la gauche.

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