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  • LCI, Olivier Faure : Instrumentaliser les attentats "serait la pire des façons de faire de la politique"

    "L'instrumentalisation de la situation serait la pire des façons de faire de la politique. C'est pour ça que nous avons arrêté de faire campagne jusqu'à l'hommage qui sera rendu vendredi aux victimes. Ensuite les meetings reprendront car la vie doit reprendre son cours", affirme Olivier Faure, porte-parole du PS. "L'attaque de Daech est une attaque contre la démocratie. Nous essayons de faire comprendre à ceux qui voulaient s'abstenir qu'il est mieux pour tout le monde de venir faire cet acte civique, même si ce n'est pas pour nous", explique-t-il.

  • "Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam, mais de l’islamisation de la radicalité", Olivier Roy

    La France en guerre ! Peut-être. Mais contre qui ou contre quoi ? Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle. L’écrasement de Daech ne changera rien à cette révolte.

    Le ralliement de ces jeunes à Daech est opportuniste : hier, ils étaient avec Al-Qaida, avant-hier (1995), ils se faisaient sous-traitants du GIA algérien ou pratiquaient, de la Bosnie à l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie, leur petit nomadisme du djihad individuel (comme le « gang de Roubaix »). Et demain, ils se battront sous une autre bannière, à moins que la mort en action, l’âge ou la désillusion ne vident leurs rangs comme ce fut le cas de l’ultragauche des années 1970.

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