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  • Fondation Jean Jaurès - Les Européens face à la crise des migrants par Jérôme Fourquet

    Comment les opinions publiques européennes réagissent-elles à l’arrivée de migrants sur les côtes méditerranéennes ? Aux solutions proposées par les autorités ? Jérôme Fourquet analyse les résultats d’une enquête menée dans sept pays à la demande de la Fondation et de son partenaire européen la FEPS.

    Synthèse

    La Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) ont commandé à l’Ifop une enquête d’opinion sur le thème de la crise des migrants telle qu’elle est perçue dans sept pays européens – France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Danemark, Grande-Bretagne – confrontés plus ou moins directement à l’arrivée en grand nombre de migrants. La publication en septembre dernier de la photo de l’enfant syrien Aylan, l’engagement d’Angela Merkel en faveur de l’accueil des migrants, la multiplication dans les journaux et discours politiques des images de « vague », de « raz-de-marée » ou encore de « submersion » migratoires sont autant de facteurs qui sont susceptibles d’influencer le regard des Européens sur le profil des migrants, leur nombre, leur intégration en Europe et la capacité des pays à les accueillir.

    Une large majorité d’Européens considère ainsi que l’accueil des migrants est un devoir moral et que les réfugiés sont d’abord des demandeurs d’asile qui fuient la guerre plutôt que des migrants économiques qui viennent chercher de meilleures conditions de vie. Néanmoins, ils sont nombreux à douter des moyens financiers dont dispose l’Europe pour les accueillir et des bénéfices économiques que pourrait représenter leur arrivée. Beaucoup estiment aussi que la capacité d’intégration de la population immigrée est déjà atteinte dans leur pays.

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  • Non Fiction - Le travail déstabilisé par la montée des paradoxes (Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique)

    Résumé : La sociologie clinique dresse un diagnostic accablant du monde du travail pour se poser finalement la question d’un changement possible de société 
     
    Peu de choses trouve grâce aux yeux des auteurs dans le monde du travail actuel et ceux-ci brossent un tableau particulièrement noir du fonctionnement de celui-ci autour de l’idée d’une montée des paradoxes, qu’ils adoptent comme fil rouge tout au long du livre .

    Subir

    Le capitalisme se traduit par une exacerbation des contradictions insurmontables, expliquent-ils, qui affectent directement les individus. L’objet de ce livre est d’explorer les processus qui contribuent à ce phénomène ainsi que ses conséquences pour la société et les individus.


    Les auteurs examinent ainsi successivement le développement des nouvelles technologies d’information et de communication, la financiarisation de l’économie mondiale, le changement de forme d’exercice du pouvoir dans les organisations et notamment le rôle que jouent les consultants, le développement de nouveaux discours et pratiques de management  - la révolution managériale - ainsi que d’outils de gestion, en particulier dans le domaine des ressources humaines, et la domination d’un système de pensée opératoire et binaire, chacun de ces thèmes faisant l’objet d’un chapitre distinct.

    Ces processus, expliquent-ils, ont conjugué leurs effets depuis les années 1990 pour provoquer une accélération des changements dans toutes les sphères de l’activité humaine, que la notion de paradoxe ou d’injonction paradoxale contribue ainsi à éclairer (un système qui rend fou). « Lorsque les contradictions ne sont plus médiatisées par l’organisation, elles se présentent comme des oppositions difficilement conciliables »
     
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