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Sans langue de bois - Décortiquer la crise démocratique Par Fabien Escalona
Recettes quasi similaires entre la gauche et la droite, défiance des citoyens, contestation des partis traditionnels : le vieux monde politique s'écroule. Malgré Syriza et Podemos, le nouveau peine à émerger. Pourquoi de telles pesanteurs ? Parce que les formes d’État et de capitalisme qui enserrent la vie politique ont muté. De récents travaux en sciences sociales nous aident à comprendre ces transformations. Une nécessité pour dessiner, demain, des alternatives.
Tout change mais rien ne se passe. C’est l’impression un peu étrange qui se dégage depuis 2008, lorsque le capitalisme est entré dans une crise structurelle dont les subprimes furent le détonateur. Sur les marchés financiers paniqués, puis inondés de liquidités, sur les places publiques occupées par les « Indignés », dans les systèmes partisans bousculés par des partis hostiles au « système », des événements majeurs se sont produits. Pourtant, le gouvernement de nos sociétés n’en sort qu’à peine bouleversé.
Fabien Escalona est enseignant à Sciences-Po Grenoble, collaborateur scientifique au Cevipol (Université libre de Bruxelles). Il est spécialiste de la social-démocratie en Europe. Il est notamment l'auteur de The Palgrave Handbook of Social Democracy in the European Union, publié (en anglais) en 2013. Il a déjà publié sur Mediapart deux analyses, l'une sur Syriza et Podemos, l'autre sur la recomposition du paysage politique en France.
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