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  • Le Monde - Critiquer Najat Vallaud-Belkacem au nom de l’égalité, Pierre Albertini, professeur de première supérieure (Khâgne) au lycée Condorcet

    Je viens de lire le cri de colère contre la « nostalgie élitiste » de l’historien Antoine Prost. Il ne m’a absolument pas convaincu. Antoine Prost, je pense que vous êtes un très grand savant, un de nos meilleurs historiens, admirablement formé par des institutions scolaires à l’ancienne (les études classiques, la khâgne du Parc, l’École normale supérieure), mais que, dès qu’il s’agit de réforme scolaire, vous vous transformez en idéologue. La véhémence de votre cri me fait penser qu’il y entre du fanatisme, de ce fanatisme à fortes racines catholiques qu’on trouve chez tant de pédagogistes du SGEN. Vous êtes en fait un idéologue de l’enfance et vous excipez très indûment de votre qualité d’historien pour essayer de nous fourguer l’horrible camelote du réformisme.

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  • Non Fiction : Faire de la sociologie avec Emmanuel Todd ?

    Résumé : Il faut rendre à Emmanuel Todd le mérite d'une interprétation originale et rendre aux sociologues qu'il invoque le sens exact de leur pensée pour interpréter l'événement.

    Rendons à César : Hervé Le Bras et Emmanuel Todd ont été les premiers, au début des années 1980, à mettre en évidence la diversité des modèles familiaux dans la France ancienne, son rapport à la diversité des formes agraires, et son influence sur les cultures religieuses et politiques modernes. Ils ont ainsi rompu avec la représentation dominante d'une évolution linéaire vers la famille nucléaire, avec le mythe d'une France Une et indivisible fondée sur une homogénéité anthropologique, et fourni une interprétation convaincante de l'exception française en politique et de ses conflits.

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  • Jean-Marie Harribey - Bernard Maris et l’écologie : la nature, le travail, la monnaie, la valeur et la richesse

    Une Journée d’études « Hommage à Bernard Maris » a eu lieu à l’Université Paris 8 le 19 mai 2015. Au cour d’une table ronde consacrée à « Bernard Maris, économiste et lecteur de John Maynard Keynes », j’ai présenté la contribution ci-dessous.

    Bernard Maris parle souvent de Keynes comme « le plus grand des économistes »[1], titre qu’il décerne aussi de temps en temps à Marx. Ce n’est pas sans raisons car, notamment, il approuve Keynes quand celui-ci, dans une brève page de la Théorie générale, dit son inclination pour considérer le travail comme le seul facteur de production au sens propre. Pourtant, B. Maris marque quelques hésitations vis-à-vis de la théorie de la valeur-travail, au motif essentiel que l’écologie échapperait à celle-ci. Qu’en est-il ? Autrement dit, comment B. Maris articule-t-il nature, travail monnaie et valeur ?

    Il écrit dans Keynes ou l’économiste citoyen : « S’il fallait choisir trois noms dans l’histoire de la pensée économique, indiscutablement ce seraient Marx pour sa vision du processus d’accumulation et de crise, Walras pour avoir révélé les concepts d’interdépendance des actions et d’équilibre, Keynes pour avoir introduit le déséquilibre, la monnaie et le temps en économie (et leur corollaire : l’incertain). »

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  • France Culture : L'école doit-elle former des élites ? Alain Finkielkraut, Philippe Meirieu

    La réforme du collège réussira-t-elle à cliver la société française comme le fit le mariage pour tous au début du quinquennat ? La lutte est âpre entre les pro, partisans d’une approche plus égalitaire du collège, et les anti, qui voient dans la réforme un nivellement par le bas. Un débat qui pose notamment la question de la façon et de la nécessité (ou pas) de former des élites.

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  • La Cité du Livre : Caroline Fourest, auteure de "Éloge du blasphème"


    La Cité du Livre : Caroline Fourest, auteure de... par LCP

  • Non Fiction : L’écrivain, décodeur de son époque ? (Bernard Maris, Michel Houellebecq)

    En 2012, l’historien des idées François Cusset, auteur entre autres de French Theory  et de La Décennie , s’était essayé au roman avec A l’abri du déclin du monde  qui racontait à trois périodes différentes l’histoire d’une révolution avortée et de ses protagonistes déçus. Pour François Cusset, par ailleurs frère de la romancière Catherine Cusset, l’emploi de la forme romanesque s’inscrivait dans la continuité de ses travaux universitaires (engagés) et lui permettait de leur offrir une incarnation différente. Qu’en est-il lorsqu’un romancier décide d’emprunter le chemin inverse et se fait alors essayiste ?

    Avec Proclamation sur la vraie crise mondiale , l’écrivain François Meyronnis n’en est pas à son coup d’essai (sans mauvais jeu de mots) puisqu’il alterne, depuis plusieurs décennies déjà, romans (Ma tête en liberté  en 2000 et Brève attaque du vif  en 2010) et ouvrages de non-fiction (L’Axe du Néant  en 2003 ou, pour n’en citer que quelques-uns, De l'extermination considérée comme un des beaux-arts  en 2007). Il anime en parallèle la revue littéraire Ligne de risque fondée en 1997 en compagnie de Yannick Haenel , qui se donne pour objectif de comprendre les déterminants du « nihilisme » à travers l'exploration de grands textes philosophiques sur le sujet.

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