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  • Najat Vallaud-Belkacem, invitée de Guillaume Durand avec LCI (07.05.15)


    Najat Vallaud-Belkacem, invitée de Guillaume... par radioclassique

  • Telos - Les Républicains: les arrière-pensées d’un choix, Jérôme Jaffré

    Çà et là, on s’est étonné voire indigné du choix des Républicains comme nouveau nom de l’UMP. Pourquoi choisir un nom qui a priori ne les distinguera pas de la plupart des autres formations? Comment oser choisir un nom qui donne le sentiment de vouloir s’approprier ce bien commun qu’est la République?

    En essayant de décrypter les arrière-pensées qui sont à l’origine de ce choix et en relisant le discours prononcé le 7 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy durant la campagne pour la présidence de l’UMP, ce choix apparaît mûrement réfléchi en s’inscrivant dans la stratégie sarkozyste pour 2017 et même avant pour la Primaire de la droite. Plutôt que de prétendre monopoliser la République, il s’agit de mettre en scène l’idée d’une République menacée dans son modèle et ses principes et d’un nouveau parti qui sera à la pointe du combat pour les défendre. L’objectif poursuivi est triple : mettre hors-jeu le Front national, mener intensément le procès de la gauche et – ce n’est pas tout à fait accessoire – marquer une forte différence avec Alain Juppé

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  • La Vie des Idées - Aux urnes, financiers !

    Ce que la crise a révélé, dit W. Streeck, c’est le divorce consommé de longue main entre la démocratie et le capitalisme. Ce dernier s’est tourné depuis les années 1980 vers les marchés financiers et l’endettement n’a fait que masquer le plus longtemps possible la rupture. Seule issue, selon l’auteur de ce noir diagnostic : la sortie de l’euro.

    Recensé : Wolfgang Streeck, Du temps acheté. La crise sans cesse ajournée du capitalisme démocratique, Paris, Gallimard, traduit de l’allemand par Frédéric Joly, 2014 [2013], 400 p., 29 €.

    Qui décide en démocratie ? Le peuple, aimerait-on croire. Les marchés, se désespèrent les adversaires des politiques d’austérité. C’est à l’aune de cette opposition qu’a souvent été lue, dans la presse, l’élection récente de Syriza en Grèce, comme un test grandeur nature du conflit politique qui divise l’Europe depuis 2010, avant les prochaines élections à venir en Espagne à l’automne 2015. Soit la démocratie l’emportera, soit le règne des marchés triomphera. Aussi tranchée et caricaturale soit-elle, cette analyse résume assez bien l’ambiance du moment, faite de résignation politique et de révolte qui gronde. Pour le sociologue allemand Wolfgang Streeck, auteur de nombreux ouvrages sur le capitalisme et les institutions, cette confrontation est le résultat logique et sans surprise d’une crise commencée dans les années 1970, lorsque capitalisme et démocratie ont cessé de faire route ensemble. Le choc de 2008 est donc moins un point de départ que le révélateur d’un déséquilibre structurel entre les revendications démocratiques et les impératifs des marchés. Pendant trente ans, divers subterfuges ont artificiellement fait croire à leur possible union, jusqu’à ce que les masques tombent : capitalisme et démocratie sont parvenus à un tel point de contradiction que tout espoir de les concilier serait désormais vain.

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  • Avec Bartolone en Île-de-France, le PS en état de léthargie


    Avec Bartolone en Île-de-France, le PS en état... par LeNouvelObservateur

  • Marianne, Joseph Macé-Scaron - Emmanuel Todd, intellectuel zombie

    Le livre d'Emmanuel Todd, sous le paravent fallacieux de la critique du "néorépublicanisme" et de ce qu'il nomme le "laïcisme radical", est une tentative assez inédite de délégitimer, de flétrir et de diffamer le 11 janvier 2015, ce sursaut citoyen et populaire. On a hâte de connaître le nom de son fournisseur..

    S'il est vrai que l'on a les intellectuels que l'on mérite, la France de 2015 a de quoi s'inquiéter. Le péan entonné par la médiasphère à la gloire du nouveau libelle* d'Emmanuel Todd en est la preuve. Le grand chelem médiatique a été offert à ce « savant » qui nous explique, chiffres, courbes, diagrammes et cartes à l'appui, que défendre la République, c'est, somme toute, être raciste et n'avoir pour toute référence que les Maurras, Déroulède et Xavier Vallat du nationalisme intégral.

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  • Libé : la confrontation Todd/Joffrin

    Emmanuel Todd et Laurent Joffrin débattent de l’après-Charlie, du rôle de la gauche, du FN et de la xénophobie. Un pessimiste revendiqué face à un optimiste forcené.

    Comme ils le reconnaissent eux-mêmes, ces deux-là ne peuvent pas «se piffer». Et cela fait presque trente ans que ça dure. Pourtant, ils se revendiquent tous les deux de gauche, et ont voté pour François Hollande en 2012. Sinon, tout ou presque les sépare. Pourfendeur d’une pensée unique de gauche à la fois pro-européenne, libérale et antiraciste, Emmanuel Todd n’a jamais cessé de provoquer sa famille politique d’origine. Le traité de Maastricht (1992), puis le référendum pour la Constitution européenne (2005) ont, selon lui, entériné la grande rupture du Parti socialiste avec les classes populaires, et contribué à l’émergence du Front national. Avec son dernier ouvrage, Qui est Charlie ? (Seuil), ce défenseur de la sortie de l’euro persiste dans son rôle de mouton noir de la gauche, en analysant les défilés du 11 janvier comme une «manifestation d’exclusion». Sur des thèses diamétralement opposées, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération et par ailleurs auteur du Réveil français (Stock), lui porte la contradiction.

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    Libé - Julia Kristeva : «Des catholiques ont repris le flambeau de Voltaire»
     
    INTERVIEW
     
    Selon la psychanalyste Julia Kristeva, le «déni des Lumières» de Todd «conduit à un défaitisme toxique» :
     

    Pour la psychanalyste et sémiologue Julia Kristeva, il est bien qu’Emmanuel Todd rappelle l’importance de croire, mais elle récuse sa vision «messianique» de la religion.

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  • Le Monde - « La réforme du collège garantit la mission républicaine de l’école », par Najat Vallaud-Belkacem

    Enjeu décisif pour notre jeunesse, la réforme du collège est l’occasion d’en finir avec cette singularité qui veut qu’une réforme désirée soit toujours caricaturée et dénigrée par la coalition des approximations, postures et conservatismes réunis. Cette réforme n’a qu’une ambition : donner au plus grand nombre de nos élèves des chances supplémentaires de réussir sans jamais renoncer à l’excellence et au mérite.

    Chacun le reconnaît, le collège est le maillon faible de notre système éducatif. Non du fait des enseignants investis dans leur travail, mais parce que l’ambition de démocratisation de la réussite a été abandonnée. Inefficace sur le plan de la réussite scolaire et injuste vis-à-vis des élèves, décourageant l’effort par la prévalence de l’origine sociale sur leurs destins, le collège apparaît comme un renoncement à la promesse d’égalité par l’éducation. Au moment où le sentiment d’appartenance à la République est crucial pour la cohésion sociale, c’est insupportable !

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