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  • Pascale Boistard : «J'en appelle à la mobilisation de l'électorat de gauche»


    Pascale Boistard : «J'en appelle à la... par lefigaro

  • Observatoire des inégalités - Précarité : un marché du travail à deux vitesses

    27 février 2015 - La plupart des salariés sont à l’abri de la précarité. Une minorité de jeunes peu qualifiés tourne sur des emplois précaires. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.


    La précarité est très loin d’être généralisée. Le monde du travail se scinde entre un univers de salariés relativement protégés des aléas de la vie professionnelle, et un volant de précaires qui tournent sur des petits boulots. « Le fonctionnement du marché du travail tend à s’éloigner d’un modèle de file d’attente, où les emplois instables sont des tremplins vers l’emploi stable, pour se rapprocher d’un modèle segmenté, où les emplois stables et instables forment deux mondes séparés, les emplois instables constituant une « trappe » pour ceux qui les occupent », estime Claude Picart de l’Insee, auteur d’une étude essentielle pour comprendre le fonctionnement du marché du travail [1] publiée par l’Insee et passée inaperçue.

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  • OFCE - Faut-il sanctionner les excédents allemands ? par Henri Sterdyniak

    26 février 2015

    De la procédure pour déséquilibres macroéconomiques

    Depuis 2012, la Commission européenne analyse chaque année les déséquilibres macroéconomiques en Europe : en novembre, un mécanisme d’alerte signale, pays par pays, les déséquilibres éventuels. Les pays qui présentent des déséquilibres sont alors soumis à une évaluation approfondie qui aboutit à des recommandations du Conseil européen, sur proposition de la Commission. Pour les pays de la zone euro, si les déséquilibres sont jugés excessifs, l’Etat membre est soumis à une Procédure de déséquilibres macroéconomiques (PDM) et doit présenter un plan de mesures correctives, qui doit être avalisé par le Conseil.

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  • La Vie des Idées : La BCE et la crise du capitalisme en Europe par Clément Fontan

    Selon Clément Fontan, la Banque centrale européenne a outrepassé ses prérogatives et a, sans contrôle démocratique, traité de manière trop différenciée l’aide qu’elle apporte aux États et celle qu’elle alloue au système financier.

    En l’espace de quatre jours, l’Union Européenne a traversé un nouvel épisode marquant d’une crise longue maintenant de cinq ans. Peu après l’annonce d’un programme dit de Quantitative Easing (QE) (assouplissement quantitatif) le 22 janvier 2015 par Mario Draghi, le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) [1], le parti de gauche radicale Syriza remportait le 25 janvier les élections législatives grecques avec une avance très confortable sur ses principaux opposants. Étant donné que les traités européens confinent la responsabilité de la BCE à la politique monétaire et l’isolent des pressions politiques en lui conférant un très haut niveau d’indépendance, on pourrait s’attendre à ce que rien n’unisse l’annonce du QE à Francfort et les résultats électoraux à Athènes. Pourtant, les liens sont étroits : le nouveau gouvernement grec d’Alexis Tsipras doit prendre en compte sa dépendance financière envers la BCE et cette dernière doit se préoccuper des risques que la crise grecque peut faire peser sur la stabilité financière de la zone euro. Cette porosité des enjeux explique les rencontres répétées et les multiples signaux envoyés par voie de presse interposée entre les nouveaux dirigeants grecs et Mario Draghi sous forme de « partie de poker » ou de « chicken game » selon les expressions journalistiques consacrées [2].

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