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Conférence de presse de Jean-Christophe Cambadélis à l'issue du Bureau national le 24/02/2015
Conférence de presse de Jean-Christophe... par PartiSocialiste -
Cambadélis: "La souplesse individuelle de l'abstention est devenue une faiblesse collective"
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Le parti pris d'Apolline de Malherbe : Macron VS Le Foll : la guerre des chouchous – 23/02
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Le Roux: "Je bloque sur les réseaux ceux qui emploient l'expression 'Français de souche'"
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Slate - Fin de partie pour Syriza? Pas si vite… Par Fabien Escalona, Enseignant à Sciences Po Grenoble
Les commentaires sur l’accord entre la Grèce et l’Eurogroupe ont transformé la défaite provisoire de Syriza en déroute définitive. Il faudra pourtant plusieurs mois pour savoir si c’est vraiment le cas.
Depuis l’arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce, deux logiques s’affrontent au sein de la zone euro, sur les plans à la fois économique et politique.
D’un côté, les membres de l’Eurogroupe conditionnent leur soutien financier à une consolidation budgétaire drastique et à des «réformes structurelles» allant dans le sens d’une déréglementation des marchés des biens et du travail. De plus, les autorités européennes affirment que les choix démocratiques d’un peuple ne peuvent pas contrevenir aux traités européens, ni aux exigences des créanciers publics d’un pays. En somme, quels que soient les choix politiques du peuple grec, il lui est dénié la possibilité de rester dans la zone euro et d’y mener des politiques alternatives, sous peine de blocus financier et monétaire.
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Clara Jamart, responsable du programme "plaidoyer pour la sécurité alimentaire" chez Oxfam
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Luc Cavournas sur Public Sénat
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Telos - Economie politique de l’austérité européenne, Elie Cohen
La charge d’économistes de renom, aux Etats-Unis comme ailleurs, contre une politique qui traite un mal imaginaire, la compétitivité, par l’austérité et qui aggrave un mal réel, la contraction de la demande, en étouffant le dernier moteur de la croissance, à savoir la dépense publique, au risque de la déflation a grandement contribué à délégitimer la stratégie européenne de sortie de crise.
De fait, les politiques américaines de soutien de la demande au risque de l’aggravation des déficits budgétaires et commerciaux ont été plus performantes que les stratégies européennes de retour accéléré aux grands équilibres budgétaires, quelques pays allant plus loin en pratiquant des politiques d’offre compétitive (Espagne, Portugal).
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Jean-Marie Le Guen, invité de PPDA (23.02.15)
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OFCE - Pauvreté et exclusion sociale en Europe : où en est-on ? par Sandrine Levasseur
23 février 2015
En mars 2010, l’UE s’est fixée pour objectif à l’horizon 2020 de réduire de 20 millions, par rapport à 2008, le nombre des personnes en dessous du seuil de pauvreté ou en exclusion sociale, soit un objectif de 97,5 millions de personnes « pauvres » pour 2020. Malheureusement, du fait de la crise, cet objectif ne sera pas atteint. Les derniers chiffres disponibles montrent qu’en 2013, l’UE comprenait 122,6 millions de personnes pauvres ou en exclusion sociale. Étonnamment, l’incapacité de l’UE à respecter l’objectif fixé par l’initiative Europe 2020 sera principalement le fait des pays de l’UE-15, soit pour l’essentiel des pays dit « avancés » au regard de leur développement économique[1]. En effet, si les tendances observées depuis une dizaine d’années se confirment, les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) continueront à enregistrer une baisse du nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté ou en exclusion sociale. Comment expliquer que les pays de l’UE-15 réalisent d’aussi mauvaises performances en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ? Il est important d’avoir en tête que les meilleures performances des PECO se retrouvent aussi lorsque l’on considère les autres indicateurs d’inégalités de revenus à l’intérieur des pays (e.g. le coefficient de Gini, le ratio de revenus des 20% les plus riches sur celui des 20% les moins riches). Ce n’est donc pas seulement l’évolution de la statistique relative à la pauvreté et à l’exclusion sociale dans l’UE-15 qui est inquiétante, c’est l’ensemble des statistiques relatives aux conditions de vie et aux inégalités de revenus.
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