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  • Sécurité sociale : le principe d’égalité n’est pas justice, Pierre-Yves Geoffard, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris, directeur d’études à l’EHESS.

    Certains regrettent que le débat sur la modulation des allocations familiales s’ouvre presque en catimini, à l’occasion de la préparation du budget de la Sécurité sociale. Si le gouvernement envisage d’écorner le principe égalitaire selon lequel les prestations sociales doivent être indépendantes des revenus ou de la richesse du bénéficiaire, ce ne serait pas pour des raisons de solidarité, de justice sociale, ou d’efficience, mais simplement pour boucler l’un des budgets les plus difficiles des dernières années.

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  • Jean Gadrey - Bonheur et revenu : sur une curieuse interprétation de Claudia Senik

    Claudia Senik, membre de la « Paris School of economics », avait fait la « une » de la presse britannique, puis française, en avançant la thèse du « malheur français » dont j’ai montré dans un précédent billet qu’elle était très contestable. Dans une contribution récente (diaporama détaillé), elle revient notamment sur un débat ancien : les gens se déclarent-ils plus satisfaits de la vie qu’ils mènent dans les pays les plus riches ? La réponse est « oui » en tendance dans le monde quand on va des pays les plus pauvres aux plus riches, ce que je ne conteste pas.

    Mais elle s’exprime aussi sur une autre question, bien plus importante : existe-t-il un seuil de revenu moyen au-delà duquel cette tendance mondiale disparaît ? Peut-on dire qu’au sein d’un sous-groupe de pays assez riches, il n’existe plus de corrélation significative entre le revenu moyen et le « bonheur déclaré » ? Il y a une dizaine d’années, divers travaux situaient ce seuil autour de 15 000 à 20 000 dollars par an et par habitant en « parités de pouvoir d’achat ». Que nous dit Claudia Senik ?

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  • Avec la victoire de l’austérité, l’Europe tiers-mondisée, Eric Berr, économiste atterré

    C’était en 1982. Une grave crise de la dette débutait en Amérique latine, avec le Mexique comme première victime, et allait se propager à de nombreux pays en développement.

    Elle était la conséquence d’un laxisme certain de la part des créanciers quant aux prêts accordés et d’une utilisation trop souvent inefficace des sommes reçues par certains dirigeants de pays en développement, peu soucieux de démocratie (parfois avec la bénédiction des créanciers eux-mêmes).

    Mais elle n’aurait pu prendre une telle ampleur sans la mise en œuvre de politiques anti-inflationnistes au début des années 80 par les pays occidentaux, entraînant une forte hausse des taux d’intérêt et un ralentissement économique mondial, ouvrant ainsi une période d’austérité (déjà !).

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