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  • Observatoire des inégalités - Comment évoluent les très hauts revenus en France

    2 octobre 2014 - Les 0,01 % les plus riches ont gagné 243 000 euros de revenus annuels supplémentaires entre 2004 et 2011. Un gain équivalent à dix huit années de Smic.


     L’évolution des hauts revenus à court terme

     Entre 2004 et 2011, le seuil d’entrée parmi les 0,01 % aux revenus les plus élevés [1] s’est accru de 42,8 %, soit 243 000 euros (données avant impôts), passant de 567 700 à 810 700 euros (inflation déduite, en euros de 2011). Cette augmentation est équivalente à dix huit années de Smic. Le niveau minimum des 1 % les plus riches a progressé de 9 800 euros, soit une augmentation de 11,8 % alors que le revenu médian a gagné 1 400 euros supplémentaires au cours de ces sept années (+ 7,7 %).

     La part des revenus détenue par les plus aisés est passée, entre 2004 et 2011, de 1,7 % à 2,1 % pour les 0,1 % les plus riches, de 4,6 % à 4,8 % pour les 0,9 % les plus riches et a diminué de 73 % à 72,6 % pour le reste de la population.

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  • Libé - «Le capitalisme entraîne une crise de l’attention»

    Internet, SMS, réseaux sociaux : la concentration est devenue, comme l’eau, un bien rare. Professeur de littérature, Yves Citton considère qu’il est nécessaire d’envisager une «écologie attentionnelle».

    En cette époque de surcharge informationnelle et de distraction généralisée, l’attention est devenue un bien rare, le «temps de cerveau disponible» que cherche à capturer le capitalisme consumériste. En dédiant non pas un mais deux livres à l’épuisement de nos ressources attentionnelles, Yves Citton est conscient de la contradiction. «Il aurait fallu écrire un tweet […] mais pas un livre», plaisante le professeur de littérature à l’université de Grenoble et codirecteur de la revue Multitudes qui plaide pour une «écologie de l’attention».

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  • Slate, Gaël Brustier - «Combat culturel» partout, «combat culturel» nulle part?

    Membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, chercheur en science politique au Cevipol (Université libre de Bruxelles), spécialiste des droites et des dimensions culturelles de la politique.
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    L'oeuvre d'Antonio Gramsci est au coeur de l'idée de combat culturel. Aujourd'hui, l'expression est utilisée aussi bien par les Veilleurs issus de la Manif pour tous que par les Identitaires. Mais la domination culturelle des droites est d’abord une crise de la gauche, qui dépasse à la fois ses piètres résultats économiques et le cadre strictement français.

    Que ce soit au sein de La Manif pour tous ou à la Fête de l’Humanité, au sein du Parti socialiste ou chez les Veilleurs, chez les écologistes ou chez les Identitaires, le terme «combat culturel» est redevenu à la mode, au risque de devenir une nouvelle «tarte à la crème» dénuée de sens.

    Loin de se réduire à un combat pour les «valeurs», le combat culturel prend une dimension autre, dimension qui manque manifestement aujourd’hui à la social-démocratie comme à la gauche radicale des pays européens.

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  • Jean Gadrey - « L’imposture économique » (3) : l’analyse de l’offre des entreprises est inconsistante

    Dans la théorie néoclassique hyper dominante, la « courbe d’offre » repose sur une représentation des décisions des entreprises de produire plus ou moins afin de maximiser leur profit. Et le critère est qu’elles produisent de sorte que le prix des marchandises vendues soit égal au « coût marginal » (la dépense additionnelle nécessaire pour produire une unité supplémentaire de produit). Si cette égalité n’est pas réalisable, la courbe d’offre… ne peut exister. La théorie suppose par ailleurs 1) que ce coût marginal est croissant lorsque les quantités produites augmentent, et 2) que l’offre et la demande répondent à des comportements indépendants les uns des autres. Aucune de ces hypothèses ne résiste à la critique.

    Commençons par cette idée que le prix est égal au coût marginal. Elle explique notamment l’hostilité des néoclassiques envers les monopoles, car ces derniers disposent du pouvoir de fixer les prix au dessus du coût marginal, ce qui interdit d’envisager une courbe d’offre. Seule la « concurrence parfaite » le permet, selon les néoclassiques.

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