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  • Christiane Taubira : chez Nicolas Sarkozy, "la violence contre les mots est une violence contre les personnes" Le Monde.fr


    Christiane Taubira : chez Nicolas Sarkozy, "la... par lemondefr

  • Non Fiction : Les débats scientifiques à la lumière de la littérature

    Résumé :   La démocratie ne peut se passer de débats portant sur les résultats et orientations scientifiques, mais comment les réguler ?

    La politique n'aime sans doute pas la littérature, qu'elle range du côté de la polygraphie. Mais les sciences ? Les rapports entre sciences et littérature sont depuis longtemps établis, en tout cas depuis le désenchantement du monde. Ils se déploient de plusieurs manières, parfois contraires : interprétations jubilatoires des résultats scientifiques, accentuation des craintes y relatives, travail aux limites des sciences, imageries critiques des savants, mais aussi imageries glorieuses... bref tout un encadrement des sciences s'ancre dans la littérature, lequel peut être provoqué par les savants eux-mêmes, ou appréhendé directement par les écrivains. Il reste que la pensée des sciences demeure incomplète si l'on ne s'attarde pas aussi sur les controverses scientifiques, qu'elles aient un impact ou non sur les résultats des recherches scientifiques (en tout cas, elles peuvent en avoir un sur la temporalité (ralentie ou accélérée) des recherches). Et de telles controverses, il en existe de deux sortes au moins : les controverses internes à la recherche (Galilée et Descartes discutant du rapport de la chute d'un corps au carré de l'espace ou au carré du temps) et les controverses portant sur l'utilité de telle ou telle recherche, ses visées, ses composantes. C'est à cet aspect que cet ouvrage se consacre.

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  • Terra Nova - Démocratiser l'école : vers une nouvelle organisation des classes et des établissements Par Caroline Veltcheff, Jean-Pierre Obin, Maya Akkari.

    Les rapports se multiplient ; le constat demeure. L'école française reste fortement inégalitaire. Un récent rapport de la Fondation allemande Bertelsmann vient encore illustrer cette situation : la France se classe dans les toutes dernières positions concernant l'influence de l'origine sociale sur la réussite scolaire. Comment gérer l'hétérogénéité des élèves, que ce soit entre les établissements et au sein même des établissements ? A travers cette note, Terra Nova poursuit ses réflexions sur un système éducatif enfin apte à lutter contre l'échec scolaire.

    Synthèse

    L’école française, derrière des résultats d’ensemble assez moyens, se révèle parmi les plus inégalitaires des pays développés, celle où l’origine sociale des élèves influe le plus sur leurs résultats scolaires. Elle produit un nombre important d’élèves en grand échec scolaire et, alors que son fonctionnement est élitiste, s’avère incapable de former une élite suffisamment fournie. La France a certes réussi en plus d’un siècle à massifier l’accès à l’école mais elle peine à répondre au défi de la démocratisation, qui consisterait à donner un égal accès à tous à la réussite scolaire.

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  • Non Fiction : S’en sortir par le bas, c’est top !

    Résumé : Un manifeste pour la sobriété heureuse à travers une analyse critique de la société technicienne.

    Même les moins écolos d’entre nous s’accordent généralement pour reconnaître que « non, ça ne peut plus continuer comme ça », comme l’illustre par exemple le « Jour du dépassement » atteint il y a quelques jours (19 août 2014 : Date symbolique à laquelle la consommation globale excède les capacités de production de la planète). Dans ce contexte, Philippe Bihouix réussit le pari de repenser une nouvelle société à partir d’une utilisation plus raisonnée et moins gourmande des technologies, et ce sans tomber, du moins la plupart du temps, dans une technophobie primaire. Citant volontiers Barry Commoner, Matthew Crawford,  Jacques Ellul ou Ivan Illich, dont il apparaît comme un disciple un peu turbulent, l’auteur dessine ainsi le profil technique d’une société conviviale et proprement décroissante.

    Très pédagogique, l’ouvrage est divisé en quatre sections : un premier acte explique « comment on en est arrivé là » et pourquoi la solution à la crise environnementale n’est pas à chercher du côté de la technologie; un deuxième acte expose les principes de base des basses technologies, fondées avant tout sur une remise en cause des besoins ; un troisième détaille, secteur par secteur, à quoi ressemblerait la vie quotidienne au temps des basses technologies ; enfin un quatrième acte s’interroge sur la faisabilité de la transition.

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  • Terra Nova - La nouvelle question territoriale Par Laurent Davezies, Thierry Pech.

    A l'occasion de cette rentrée, Laurent Davezies et Thierry Pech posent les éléments d'une nouvelle question territoriale. Dans un contexte où inégalités de PIB et de revenu s'aiguisent, l'économie résidentielle et l'économie productive ne s'opposent pas : elles s'articulent, au contraire, l'une à l'autre. Comment définir un nouveau compromis entre cohésion des territoires et surcroît d'autonomie pour ceux qui sont les principaux moteurs de la croissance ? Ces réflexions contribuent aux débats en cours sur la réforme territoriale. 

    La réforme territoriale initiée par le gouvernement de Manuel Valls est guidée par la volonté d’accroître l’efficacité de l’action publique dans les territoires en concentrant davantage les moyens et en réduisant les strates du fameux « mille-feuilles » administratif hexagonal. En période de disette budgétaire et sous une pression européenne constante en faveur de « réformes structurelles », ce souci n’a rien d’illégitime. De nombreux pays voisins ont d’ailleurs, avant nous, fait des efforts analogues en ce sens.

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  • Non Fiction : Aux carrefours de la philosophie politique contemporaine

    Résumé : Un livre collectif volumineux, premier ouvrage entièrement consacré à Pierre Manent.

    La politique et l'âme, ouvrage collectif imposant et premier ouvrage « entièrement consacré à Pierre Manent » à l'occasion de son départ en retraite de l'EHESS, se compose de trente six articles, dont une bibliographie, réparties en quatre parties : d'abord, une partie intitulée « philosophie, politique et religion »; dans un second temps, « les grandes étapes de la pensée politique » ; dans un troisième temps, « le monde moderne et nous » ; enfin, des « conclusions », sous la forme d'un portrait de Pierre Manent (33 pages, bibliographie comprise).

    Cet ouvrage est fait pour explorer, voire dialectiser, l'oeuvre de philosophie politique de P. Manent : son straussisme (l'article de Ralph C. Hancock dessinant avec précision les plans de clivage et les continuités principales), sa vision de la relation entre philosophie classique et philosophe moderne, son rapport au christianisme et au libéralisme (sur ce dernier point, cf. l'article de Christopher Kelly sur les rapports de Manent à Rousseau et celui de P. Christias). L'ouvrage paraît après qu'un colloque ait été consacré au philosophe, les 12 et 13 juin 2014, à l'initiative du Centre d'études sociologiques et politique Raymond Aron, à l'EHESS. L'introduction, rédigée par les directeurs de la publication, précise le sens de son titre, son ambition et son organisation. Faire « vivre son œuvre et son enseignement », en prévenant un malentendu qui les réduirait à une simple « histoire des idées », dégager les « trois grandes lignes de crêtes de ses travaux » de manière équilibrée : les « concepts et controverses importants »  , les « grandes étapes de la pensée politique »   et « les problèmes du monde contemporain »  .

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  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 septembre (mise à jour)

    A la une

    Slate, Laurent Bouvet - Face au retour de Nicolas Sarkozy, la gauche ne doit pas faire revenir l'antisarkozysme

    Sarkozy, pour la gauche, est l’autre nom de la facilité et de la paresse intellectuelle et politique.

    Quand il déclarait sur BFMTV, le 8 mars 2012, «Si je perds la présidentielle, j'arrête la politique», Nicolas Sarkozy mentait. Ceux qui l’ont cru ou ont voulu y croire, à gauche tout particulièrement, en sont donc pour leurs frais.

    Leur meilleur ennemi est de retour, et il est bien décidé à reprendre tout ce qu’il a dû abandonner, à regret, avec sa défaite de mai 2012.

    Ce retour annoncé, claironné, très minutieusement mis en scène en tout cas, ne devrait pas pour autant réjouir la gauche. Pas plus d’ailleurs celle qui gouverne que celle qui la critique.

    21 septembre

    Les décodeurs, Le Monde - Depuis 50 ans, aucun vote de confiance n'avait eu qu'une majorité relative

    Quasiment tous les chefs de gouvernement depuis 1958 ont obtenu la confiance à la « majorité absolue des membres composant l'Assemblée ». C'est la première fois depuis 1962 qu'un gouvernement n'obtient qu'une majorité relative à l'Assemblée pour un vote qu'il a sollicité. Donc depuis 52 ans !

    Le Nouvel Obs - François Hollande : "Moi, toujours président"

    Les sondages peuvent le démentir et la crise grandir, Hollande a voulu démontrer qu'il y avait encore un chef à la tête de l'Etat, jeudi, lors de sa conférence de presse.

    20 septembre

    Le Nouvel Obs - Ouvrières "illettrées" : ce qu'Emmanuel Macron aurait dû dire

    Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, qui a qualifié les ouvrières de Gad d'"illettrées", a oublié que tout terme désignant un manque peut être pris pour une insulte.

    Le Figaro - Les frondeurs du PS en quête d'un second souffle

    Finalement, la menace des frondeurs n'est pas si terrible. Alors, après avoir obtenu la confiance de l'Assemblée nationale mardi, Manuel Valls les a pris à contre-pied en annonçant la possible suppression de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu. «Ça fait partie des propositions que nous soumettrons au Parlement», a expliqué le premier ministre sur France Inter. Sauf que les frondeurs sont contre et défendent de leur côté la progressivité de l'impôt. Mais au regard des résultats du vote de confiance, ils n'ont que peu de chance d'obtenir satisfaction dans l'Hémicycle. Résultat, ils sont furieux.

    19 septembre

    Le Monde - Revivez la conférence de presse de Hollande commentée en direct

    Europe 1 - Alerte "hémorragie" au Parti socialiste

    ENQUETE E1 - Entre 15 et 20% des militants vont quitter le parti cette année. Les adhésions chutent, et les cotisations aussi.
    C'est l'un des enjeux de la conférence de presse que tient François Hollande jeudi : mettre un peu de baume au cœur des troupes du Parti socialiste. Car celui-ci va mal. Selon les informations d'Europe 1, entre 15 et 20% des militants vont quitter le parti cette année. Il y avait encore 174.000 militants socialistes l'an dernier. Au minimum, ils seront 30.000 de moins fin 2014.

    La Croix - Immigration, le parti socialiste précise sa ligne

    Secrétaire nationale à l’immigration, Sandrine Mazetier a fait le point, jeudi 18 septembre, sur les positions du PS.

    L'Express - Un livre de Pierre Moscovici écrit en partie avec l'argent de Bercy?

    Selon le Canard Enchaîné, le tout nouveau commissaire européen à l'Économie aurait rédigé un livre personnel, Combats, grâce à une partie de l'argent du ministère de l'Économie. Le ministre dément. 

    Libé - Hollande : «Il n'y aura pas de troupes au sol en Irak»

    LIVE Le Président de la République se plie pour la quatrième fois à l'exercice, à suivre en direct avec Libération à partir de 17 heures.

    Couriier International, le 16 septembre - Le Parti socialiste a-t-il un avenir ?

    La confiance devrait être accordée au gouvernement. Mais ce vote à l'Assemblée aura surtout des conséquences sur l’avenir du Parti socialiste, estime la presse américaine.

    L'édito du Monde - Un premier ministre entravé

    C'est son tempérament, et sa qualité première. Manuel Valls prend sesresponsabilités. Et les risques qui vont avec. Cinq mois après sa nomination, en butte au trouble et aux critiques dans son camp et jusque dans son équipe, le premier ministre voulait une clarification.

    18 septembre

    Libé - PS : alors ce congrès, c'est pour quand ?

    Les dates des élections départementales et régionales étant connues, les demandes d'un congrès socialiste en 2015 vont reprendre. L'exécutif veut repousser à 2016.

    Libé - A qui profitera la suppression d'une tranche d'impôt ?

    Après le «ras-le-bol fiscal», voici le «haut-le-cœur» : tel est le terme coloré qu’a employé Manuel Valls, mercredi, pour décrire l’état d’esprit des contribuables. Au lendemain de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a confirmé sa volonté de réduire la fiscalité des ménages. Et évoqué, pour ce faire, un renforcement de la décote votée en 2013, ainsi que la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu (IR). Annonce confirmée dans l’après-midi par le ministre du Budget, Christian Eckert. Le point. 

    Le Monde - Macron s'excuse pour ses propos sur les « illettrées de Gad »

    Les déclarations du ministre de l'économie au micro d'Europe 1, mercredi 17 septembre, évoquant les « illettrées » de l'abattoir Gad à Lampaul-Guimiliau dans le Finistère, ont provoqué un certain émoi.

    Slate, Laurent Bouvet - «L’affaire Thévenoud», ou la démoralisation de la vie publique

    Avec Thomas Thévenoud, c'est un membre de la «génération morale» du PS, prompte à jouer les chevaliers blancs, qui est tombé. Plutôt que de le conspuer, ses camarades de parti et de gouvernement devraient y voir le signe qu'après le vide politique, un vide moral s'ouvre désormais sous leurs pieds.

    Libé - L’intrigant diplôme du docteur Cambadélis

    ..... Ajout mercredi à 20h57 : Dans un communiqué à l'AFP, l'université Paris VII-Diderot affirme, «après vérification», « que le cursus universitaire de M. Cambadélis dans l’établissement ainsi que l’obtention de son doctorat se sont réalisés de manière tout à fait régulière». 

    Le Parisien - PS : accusé d'avoir triché pour obtenir son doctorat, Cambadélis répond

    Jean-Christophe Cambadélis, l'actuel premier secrétaire du Parti socialiste, aurait usurpé ses diplômes universitaires, selon les révélations de Mediapart ce mercredi matin, qui s'appuie sur le livre* de Laurent Mauduit, l'un de ses cofondateurs.

    Closer - Pierre Moscovici s'est-il servi dans les caisses de l'Etat ?

    Encore un couac sous le gouvernement Valls ? Il semblerait.Pierre Moscovici, le tout nouveau commissaire européen à l’Économie et ancien chef de Bercy, se serait servi dans les caisses de l’État pour sortir l'un de ses livres. C'est en tout cas ce que révèleLe Canard Enchaîné.

    17 septembre

    Huffington Post - Discours de politique générale: Manuel Valls persiste et signe devant les frondeurs

    Ceux qui espéraient ne serait-ce qu'un infléchissement de la politique du gouvernement en auront été pour leurs frais. Pour son second discours de politique générale en seulement cinq mois, Manuel Valls n'a pas dévié de sa ligne réformatrice en appelant sa majorité à la "résistance" dans la tempête politique qui mine l'exécutif.

    Regards - Les frondeurs du PS n’ébranlent pas la "confiance" de Valls

    Le premier ministre, dans un exercice solitaire de la politique, a obtenu la confiance – très relative – de l’Assemblée. Les députés socialistes "frondeurs" n’ont pas pu infléchir son contenu et n’arrivent guère à fédérer au-delà de leurs propres rangs.

    Le Figaro - La fronde s'affirme de plus en plus dans la majorité socialiste

    C'est un d'affluence. Les huissiers ont retiré le canapé rouge qui trône d'ordinaire au centre de la salle des Quatre Colonnes, là où les députés viennent rencontrer la presse en sortant de l'Hémicycle. Mardi pour le deuxième discours de politique générale de Manuel Valls, il y a effectivement des députés en nombre et des journalistes en masse. Frondeurs et soutiens du premier ministre arpentent la salle à la recherche de micros et de caméras.

    Le Nouvel Obs - Valls arrache une majorité en nette baisse à l'Assemblée

    Manuel Valls a de nouveau obtenu mardi la confiance de l'Assemblée mais avec une majorité de 269 voix, nettement inférieure aux 306 recueillies lors du précédent vote en avril, en raison en particulier de 31 abstentions socialistes.

    Le Nouvel Obs - Vote de confiance : on a passé la journée avec un frondeur

    Le "Nouvel Obs" a accompagné le député PS Philippe Noguès de son café matinal au résultat du vote. Récit.

    Le Nouvel Obs - EN DIRECT. Valls obtient la confiance de l'Assemblée nationale

    269 votes pour, 244 contre. "Je serai à la hauteur de cette confiance", assure Manuel Valls. Suivez tous les événements minute par minute.

    Libé - Valls renonce à des élections locales groupées en 2015

    DÉCRYPTAGE Le Premier ministre a annoncé que les départementales auraient lieu en mars et les régionales en décembre.

    Le Parisien - Vote de confiance : Jérôme Guedj, meneur des «frondeurs» pas si rebelle

    Au premier rang, le regard déterminé, les mains prêtes à applaudir un Pierre Laurent qui appelle à « combattre » la politique économique et sociale du . Samedi, Jérôme Guedj était paré pour la bataille à la Fête de l'Humanité pendant le discours du leader . Rien d'étonnant, le PS du conseil général de l'Essonne s'est imposé comme une figure de proue des frondeurs, fustigeant à longueur de temps le discours économique de Manuel Valls.

    Libé - Les frondeurs, combien d'oppositions ?

    INFOGRAPHIES Le Premier ministre, Manuel Valls, se présente ce mardi devant l'Assemblée nationale pour demander la confiance des députés. Les frondeurs peuvent-ils faire basculer ce vote ?

    16 septembre

    Le Parisien - Les militants PS agacés par les frondeurs

    Les ballonssont colorés, les tables ont un air de fête et un chanteur assure la fin de . Mais il en faudrait plus pour réchauffer le coeur des militants socialistes de Haute-Vienne, bien lourd ce vendredi pour leur traditionnel repas de rentrée. En mars dernier, le a perdu Limoges qu'il dirigeait depuis 1912. Et depuis, les ennuis du gouvernement et les mauvais résultats économiques rendent encore un peu plus amers les adhérents.

    Le Monde - Manuel Valls rappelle la majorité à ses « responsabilités »

    A la veille du vote de confiance au gouvernement, les députés socialistes étaient réunis en séminaire à l'Assemblée nationale, lundi 15 septembre. La discussion, qui remplace les traditionnelles journées parlementaires, devait porter sur la politique internationale, le risque terroriste et la transition énergétique, en présence de trois ministres, Laurent Fabius (affaires étrangères), Bernard Cazeneuve (intérieur) et Ségolène Royal (écologie). Mais Manuel Valls a profité de ce hasard du calendrier pour venir distiller ses messages avant son discours de politique générale, mardi après-midi, alors qu'une trentaine de députés « frondeurs » envisagerait de s'abstenir lors du vote.

    Le Nouvel Obs - "Foutu" d'ici "six mois" ? "Je suis là pour tenir", rétorque Valls

    Manuel Valls sollicite mardi pour la deuxième fois en cinq mois un vote de confiance des députés.

    Libé, 10 sept - Pierre-Alain Muet, frondeur malgré lui

    Economiste chevronné et modéré, ex-conseiller de Jospin, cet élu lyonnais a lutté durant deux ans en coulisses contre une politique de l’offre «absurde». Et se retrouve à faire cause commune avec l’aile gauche du PS.

    Libé, 10 sept - On ne change pas une politique qui perd

    Le déficit qui se creuse à 4,4% semble valider le diagnostic sévère des frondeurs du PS sur les choix économiques de l’Elysée… qui ne peut plus changer d’orientation.

    Lyon Capitale, 10 sept - Déficits : “Le Gouvernement a raison” pour Muet (PS)

    Ce mercredi matin, le ministre des Finances, Michel Sapin, a reconnu que la France n’atteindrait pas ses objectifs de réduction des déficits. Pour le député de la Croix-Rousse, Pierre-Alain Muet (PS), “le Gouvernement a raison”.

    15 septembre

    Le Monde - La Fête de « L'Huma » a envoyé « le signal de dialogue entre les forces de gauche »

    La Fête de L'Humanité, qui s'est terminée dimanche 14 septembre, a atteint son objectif « d'envoyer aux Français un signal de dialogue entre les forces de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la politique gouvernementale », a affirmé le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent.

    Le Figaro - Les frondeurs rejouent l'union de la gauche

    Pari compliqué, mais pari réussi. Au moins sur la forme. Samedi lors de la Fête de l'Humanité à La Courneuve, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a réuni, le temps d'un repas, l'ensemble des forces de gauche hostiles à la politique du gouvernement. Un rendez-vous symbolique à la veille du vote de confiance à l'Assemblée nationale. Peu importe si tous ne partageaient pas la volonté de Pierre Laurent de construire «une alternative à gauche» ou de faire tomber Manuel Valls au plus vite ; peu importe l'assemblage un peu hétéroclite de personnalités aussi opposées que Jean-Luc Mélenchon et le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé. Tous étaient soucieux de retisser des liens entre socialistes, écologistes et Front de gauche.

    Le Monde - Des « frondeurs » au Front de gauche : déjeuner symbolique à la Fête de « L’Humanité »

    Les plans de table ne sont jamais aisés à dessiner, surtout dans les familles recomposées. Celui qui a réuni pour déjeuner samedi 13 septembre, à la Fête de L'Humanité, des personnalités aussi diverses que Jean-Luc Mélenchon, Jean-Vincent Placé, le socialiste « frondeur » Jean-Marc Germain ou encore Pierre Laurent ne dérogeait pas à la règle.

    Slate, E. Le Boucher - Le Parti socialiste a perdu la culture du pouvoir

    Depuis trente ans, les socialistes sont pris à revers par la réalité mondiale. Ils n'ont pas su prolonger ce qui se dessinait avec le tournant de la rigueur qu'ils avaient eux-mêmes engagé en 1983. Leur crédibilité est en cause.